mercredi 28 septembre 2016

20 septembre - Jour J+1

Quentin se réveille en forme et attaque le journée par le petit déjeuner

Le programme du jour est le suivant: 2 séances de kiné, une le matin et une le soir pour bouger un peu la jambe mais on reste au lit, une radio de contrôle pour s'assurer que tout est en place.

Quentin ne souffre pas trop, il a l'efferalgan dans la perfusion qui est renouvelé toutes les 6 heures.

Papa et Maman sont là pour s'occuper tout au long de la journée: jeux de société, activités diverses et télévision au programme.

Pour la séance de kiné du matin, nous faisons la connaissance de Fred, une jeune femme très sympa qui nous explique que le but du jour est de bouger un peu le genou, la cheville et lever la jambe. Pas de marche prévus aujourd'hui. Les exercices consistent à:

  • lever la jambe depuis la hanche
  • plier le genou
  • appuyer sur la main de Fred posée sous le genou
  • lever les orteils
  • baisser les orteils
Ce matin, les sensations sont revenues et Quentin force beaucoup lors de la séance. La "punition" ne se fait pas attendre, 45 mn après la kiné Quentin a très très mal. Après l'avoir prévenu des potentiels effets secondaires de la morphine (vomissements) et après de longues minutes d'hésitation, il appuie sur le bouton pour délivrer de la  morphine dans la perfusion. Environ 15 mn plus tard, la morphine fait effet et Quentin se calme. C'est un moment très difficile pour les parents aussi de voir son enfant souffrir mais on est là, on l'accompagne, on le soutient, on le rassure.

Le chirurgien passe en fin de matinée, on lui raconte tout ça et on lui demande combien de temps vont durer les grosses douleurs. La réponse : 2 ou 3 jours et ensuite ça va aller mieux. Il n'y a plus qu'à patienter et soulager.

A midi, arrivée du brancardier pour aller passer la radio. C'est papy qui est en visite qui va accompagner Quentin à la radio. Tout se passe bien et le résultat de la radio est assez impressionnant. Ce qui se cache sous le bandage semble énorme par rapport à son petit os.



L'après midi, Quentin appuie un peu de temps en temps sur la pompe à morphine mais de manière très raisonnable, aucun effet secondaire à signaler. Il ne souffre plus beaucoup mais redoute le deuxième passage de la kiné. Il ne fait pas trop les exercices tout seul de peur d'avoir mal.

En fin d'après midi, retour de la kiné. L'infirmière lui a raconté la douleur du matin et elle fait une séance beaucoup plus légère. Il n'y aura pas de grosse douleur à la suite.

Maintenant que Quentin est passé par tous les stades de la douleur, il comprend mieux l'échelle de douleur. Nous avons fixé une échelle sur 6 pour la mesure. Sans hésiter, après la séance du kiné du matin Quentin était à 6, le reste du temps il navigue entre 2 et 3 mais il gère très très bien.

La journée se termine et Quentin n'est pas fatigué. Il est resté couché toute la journée, n'a rien fait. En plus maintenant que la douleur s'est réveillée, il ne peut plus se mettre sur le côté ou le ventre pour dormir, il va falloir dormir sur le dos.

Papa part dormir à l'extérieur, nous prenons le temps de regarder un petit film et nous éteignons la lumière pour la nuit mais la nuit ne va pas être facile.

Après avoir un peu dormi Quentin se réveille et commence à se plaindre, il a mal. Nous appelons l'infirmière, elle commence par lui redonner de l'efferalgan mais 45 minutes plus tard ça ne va pas mieux. Nous rappelons l'infirmière qui lui ajoute du profenid dans la perfusion. Je demande s'il est possible de lui donner un calmant, elle me répond qu'elle n'a aucune prescription dans ce sens donc non. Elle me conseille de lui mettre la télé pour détourner son attention. Coup de bol ça marche, Quentin regarde 15 mn, se calme et se rendort jusqu'au matin.

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