mercredi 28 septembre 2016

21 septembre - J+2

Quentin se réveille en plaine forme, comme d'habitude.

Nous reparlons un peu de cette nuit difficile pour essayer de comprendre ce qui s'est passé. Quentin admet qu'il n'avait pas très mal, il était à 3 (sur 6) et ne comprend pas pourquoi il s'est mis dans cet état. "C'est trop difficile, je ne vais pas y arriver, pourquoi c'est à moi que ça arrive, j'an ai marre", voilà les paroles de la nuit.
On se met d'accord pour dire que c'est n'est pas la douleur mais le ras le bol qui a déclenché une crise de "panique". On parle de tout ça pour dédramatiser.

De mon côté en tant que maman, je me sens tous à fait capable de gérer une crise de panique dès lors que je sais que ce n'est pas la douleur qui est insoutenable, je me prépare donc dans ma tête pour gérer la prochaine.

En fin de nuit, l'infirmière a coupé la perfusion sans la sortir pour voir si Quentin supporte le traitement oral. Nous passons donc au doliprane en sirtop, en plus c'est bon, c'est sucré  et à la fraise ... trop facile.

La kiné fait son premier passage: aujourd'hui, on sort du lit pour faire les premiers pas. Elle le fait marcher du lit jusqu'à la porte de la chambre: papa suit avec la perfusion.
Au passage on se fait enguirlander car nous n'avons pas de béquilles ... étant donné que le chirurgien ne nous avait pas fait d'ordonnance en avance de phase nous n'avions pas prévu, c'était un tort. A savoir donc pour les suivants, arrivez avec des béquilles !!!

L'anesthésiste nous fait une petite visite. Elle nous explique que pour elle tout s'est bien passé. Nous en profitons pour lui demander un calmant pour la nuit, elle laisse des consignes pour donner à Quentin de l'atarax en cas de besoin.

Dans l'après midi, Quentin est libéré de la perfusion mais elle ne l'a pas trop dérangé dans l'ensemble.

En fin d'après midi, Quentin reçoit la visite de son grand frère. Ce dernier est un peu jaloux de tous les cadeaux que son frère a eu mais bon, il admet qu'il n'a pas très envie d'échanger les rôles.

Deuxième passage de la kiné, nous avons pu nous procurer des béquilles. Quentin marche de nouveau jusqu'à la porte. C'est difficile pour lui car la position de son pied a changé. En plus de la douleur et de l'appareillage, il a aussi une nouvelle position de pied à appréhender, en fait il va devoir ré-apprendre à marcher.

La nuit approche, nous regardons un film et essayons de dormir ... Nouvelle crise de panique, malgré l'atarax qui semble assez inefficace. On essaye de regarder la télé mais ce n'est pas génial non plus, on chantonne, on discute .... Finalement Quentin s'endort vers minut et fait une nuit complète jusqu'à 8 heures le lendemain.

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